dejean-rene et le couserans

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BONNET PATRICE ARCHITECTE COUSERANNAIS

Patrice Bonnet, parcours d'un architecte couseranais inspiré

Crédit photo: Barthélémy Dumons

 

Les habitants de Saint-Girons côtoient les œuvres de cet enfant du pays sans s’en rendre compte.


En effet on lui doit l’aménagement de la place du Plagnol et la création du monument aux morts mais pas seulement…


Afin de rendre hommage à ce créateur ariégeois, les Carnets d’Architectes, publication réalisée par le syndicat des architectes du département sous la houlette de Barthélémy Dumons, reviennent sur le parcours atypique de Patrice Bonnet né à Saint Girons le 28 juin 1879.


Après une formation classique à l’école nationale supérieure des Beaux Arts de Toulouse, le jeune Ariégeois est reçu aux Beaux Arts de Paris en 1900 où il devient élève de Pierre Joseph Esquié.


Premier Grand Prix de Rome d’Architecture et pensionnaire de la Villa Médicis à Rome (1907), Patrice Bonnet sera tour à tour architecte en chef des monuments historiques (1920), architecte en chef-conservateur du domaine de Versailles (1925-1940), directeur de l’école des Beaux Arts de Toulouse(1934-1942) ou membre titulaire de l’Académie des beaux Arts (1939-1959).


A Saint-Girons, dans la rue Gambetta, les édifices s’enchainent en formant une galerie couverte à l’italienne. Un bâtiment couvert de céramiques vernissées reposant sur de belles arcades attire l’attention.


Sur sa façade, on peut lire un proverbe en occitan: «Estoaubio pouri, na repaousat roussi, minjo pa qua’n as» (économise petit poulain, pour te reposer vieux cheval, mange du pain quand tu en as) qui rappelle sa destination d’origine, l’ancienne Caisse d’Epargne.


Elle fut réalisée en 1927 par Patrice Bonnet. Il conçoit un bâtiment sur les ruines d’un ancien café détruit par un incendie en 1911.


Il dessine également dans les années 20, le monument aux morts de la grande guerre, dont il sculpte lui-même la couseranaise et plus tard deux autres monuments, l’un à Aristide Bergès, le père de la houille blanche, l’autre à Auriac Père et Fils, résistants de la seconde guerre mondiale.
A travers ses voyages, de l’Alsace où il est responsable du service de l’Architecture de Strasbourg à ses missions archéologiques en Asie Mineure, en passant par Rome ou par Londres où il réalise à partir de 1935 l’institut français, Bonnet aura été un grand voyageur au service de l’architecture et reste un modèle pour les jeunes architectes.

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A L ORIGINE CI DESSUS UN HOTEL RENOMME

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CI DESSUS UN JOUR DE MARCHER RUE GAMBETTA

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A GAUCHE CI DESSUS PLUS PRES

CI DESSOUS AU FUR ET A MESURE DES ANNEES JUSQU A NOS JOURS

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28/02/2015
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